On assiste à beaucoup de viols à l’endroit des mineurs, la justice fait tant bien que mal son travail en vue de finir avec ce fléau qui envahit le monde.
Le combat n’est pas encore terminé
Corine Leriche est las, la voix éteinte. La demande de requalification en viol des faits commis par trois pompiers a été rejeté par la cour de cessation dix ans après le début. De la caserne de Bourg-la-Reine, les pompiers sont poursuivis pour atteinte à la fille au moment où elle était petite. Corine Leriche confie au téléphone être dépitée. Pour elle l’état distille des autorisations de viol. Pourtant, continu-t-elle, ils ont reconnu des actes sexuels accompagné de pénétration pendant que ma fille suivait un traitement médical lourd et était encore mineure. Pour conclure, la dame affirme que pour l’État, les femmes et les enfants du pays sont des sous-citoyens.
Julie qui a 25 ans et est à 80% handicapé suite à une tentative de suicide est aux côtés de sa maman. Elle n’adresse plus la parole aux médias depuis un bon nombre d’années et sa mère est devenue sa porte-parole.
Un acte consenti
Pour la victime actuellement grande, elle souhaiterait dire à ses prétendus agresseurs qui sont les pompiers, que la lutte n’est toujours pas terminée. C’est depuis dix ans que la lutte est menée par la famille en vue de traduire vingt pompiers en justice accusés de viol lorsque Julie avait entre 13 et 15 ans. Finalement, trois parmi eux ont été au début mis en examen pour viol en réunion sur mineur de 15 ans.
En juillet 2019, les faits avaient été requalifiés en atteinte sexuelle par la cour de Versailles qui a ensuite ordonné le renvoi devant un tribunal correctionnel. Cette déqualification avait été confirmée par la cour après appel. Le motif est que la victime aurait consenti aux actes qu’elle avait subi puisqu’elle n’avait pas dit non.